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Crise migratoire: Des dizaines d’Haïtiens sont admis aux États-Unis.

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Crise migratoire: Des dizaines d’Haïtiens sont admis aux États-Unis.

C’est la volonté de Dieu, disaient-ils tous. Lors d’entretiens, des migrants libérés à Del Rio au Texas ­ont déclaré qu’on ne leur avait pas dit pourquoi ils étaient libérés, tandis que d’autres, dans des circonstances similaires, ont été renvoyés en Haïti. L’information a été publié dans le Miami Herald ce mercredi 22 Septembre , alors que des avions pleins de migrants continuent d’arriver en Haïti, certains sont discrètement libérés aux États-Unis.

Les chiffres précis n’ont pas encore été communiqués par l’administration. Toutefois Alejandro Nicholas Mayorkas Secrétaire à la Sécurité intérieure des États-Unis a déclaré aux sénateurs qu’il y avait moins de 6 000 migrants, contre près de 14 000 au pic de la semaine dernière. Des journalistes ont dénombré des dizaines de migrants, dont beaucoup de femmes enceintes et voyageant en famille, déposés dans un refuge local à Del Rio, au Texas, et à un arrêt de bus Greyhound après avoir été traités par les douanes et la patrouille frontalière des États-Unis. Ne sachant même pas où ils se trouvent, les migrants ont du mal à joindre des parents en Floride, à New York et ailleurs qui doivent alors acheter un billet de bus ou d’avion.

Les migrants ont tous reçu un avis de comparution soit devant un juge de l’immigration, soit dans un centre d’application de l’immigration et des douanes. Dans certains cas, ils obtiennent un dispositif de repérage GPS – un téléphone ou un bracelet de cheville , afin que les autorités américaines puissent les suivre.
Même si des journalistes à Del Rio ont observé des migrants déposés ailleurs, pendant des jours, les responsables du DHS ont refusé de reconnaître que tous les migrants haïtiens n’étaient pas expulsés vers Haïti.

*Une femme a accouché sous le pont.*

Parmi les personnes libérées figurent un certain nombre de femmes enceintes, dont une qui a donné naissance à un petit garçon la semaine dernière sous le pont international de Del Rio. Le célèbre animateur d’émission Talk show Guy Wewe avait rencontré cette famille, nombreux sont les internautes attristés et révoltés face aux images. Par la suite, Eliens Delice, le père du bébé a déclaré dans un Facebook Live qu’après la naissance de son fils, des agents sont venus le chercher sous le pont et ont ensuite mis un dispositif de suivi autour de sa cheville. Alors que lui et sa famille se rendaient en bus mercredi à San Antonio, et finalement à Orlando, son cousin Carlos Pierre, 43 ans, a déclaré au Miami Herald/McClatchy qu’il était reconnaissant de ne pas faire partie des rapatriés.

Les migrants sous le pont font face à trois issues possibles : l’expulsion en vertu de la loi sur la santé publique connue sous le nom de Titre 42, qui ne permet pas à la plupart des demandeurs d’asile haïtiens de demander protection aux États-Unis ; libération ou transfert dans un autre centre de détention. Les libérations n’offrent aucune garantie que les migrants haïtiens seront autorisés à rester aux États-Unis, et seules les personnes libérées dans le pays après détention pourront obtenir une autorisation de travail.

Ces libérations discrètes de certains migrants surviennent alors que d’autres continuent d’être rapatriés, malgré les appels des groupes de défense des droits des Haïtiens et de l’immigration à arrêter les expulsions. Mercredi, deux avions pleins de migrants sont arrivés à Port-au-Prince, mais six sont attendus jeudi, a indiqué le chef national des migrations d’Haïti Jean Négot Bonheur Delva, cinq à Port-au-Prince et un à l’aéroport international de Cap-Haïtien. Au fur et à mesure que la nouvelle des déportations se répandait dans le camp sous le pont Del Rio, le nombre commença à diminuer.

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