Crise Haïtienne: Qui voulait vraiment  des Élections?

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Crise Haïtienne: Qui voulait vraiment  des Élections?

À cette question, il faudrait répondre par une autre question:

Qui étaient Prêts pour les Élections?

Pour tenter de trouver des explications à ces deux importantes interrogations il faudrait regarder la réalité politique et les acteurs sur le terrain.

Cependant d’entrée de jeu, les observateurs avisés vous diront Le RDNP de Eric Jean-Baptiste et Pitit Dessalines de Jean-Charles Moïse.

Même s’il en existait d’autres, ces deux formations étaient les plus en vue.

Si le Premier semblait beaucoup plus structurer que le Deuxième il n’en demeurait pas moins que sur le terrain de la confrontation lors des prochaines joutes, les données risquaient de changer.

Mais ce dont nous étions certains à l’agence Le Louverture ces deux formations politiques pèseront lourd dans la balance des décisions des Urnes.

Mais pour en arriver là, la machine électorale devait démarrer ce qui n’était pas le cas actuellement; car ceux qui ne voulaient pas des Élections pour entrer en Transition, replatrer des Gouvernements Provisoires feront tout pour que rien ne changeait dans le Pays.

À  croire que l’insécurité faite de Kidnapping, de Vol, de Blocage des Activités les arrangeaint.

Alors ce sera pour Quand Mesdames et Messieurs? Qui peut et doit décider?

Les Partisans des Accords se donnaient une liberté de choisir à la place de tout le monde. Deux ans pour certains, Trois ans pour d’autres, les extrémistes allaient jusqu’à Cinq ans.

Alors serait-ce aller trop loin si nous disions que le kidnapping n’était pas aussi isolé qu’on le croyait, que ce n’était pas uniquement l’affaire des Bandits, des Criminels, mais aussi que des mains invisibles alimentaient le chaos par personnes interposées pour parvenir à leurs Fins ou leurs Faims?

Revenons à la question des Élections et de ceux qui étaient pour et prêts à  y prendre part.

Eric Jean-Baptiste du RDNP courrait le Pays tout comme Jean-Charles Moïse. Ils étaient sur tous les terrains, participaient à des événements tout en se préparant pour ne pas rater le train.

Même s’ils ne le disaient pas, leurs présences représentaient une pression indirecte pour forcer le Gouvernement actuel à prendre les Mesures adéquates en vue de créer un climat propice aux Élections.

Qui dit Climat Propice dit aussi des Actions Concrètes et Fortes contre l’insécurité généralisée.

Il y aura toujours des difficultés pour atteindre l’objectif Zéro en matière de conditions pour organiser des Compétitions Électorales.

En 2016, on se le rappelle, outre les questions d’insécurité, il y avait aussi la Situation du Grand Sud suite au passage de l’ouragan Matthieu, mais la volonté était là, malgré quelques réticences et tentatives des uns et des autres pour rester au pouvoir de Facto.

Les vrais démocrates croyaient dans la solidité des institutions et dans le respect des décisions des Urnes.

Eric Jean-Baptiste ne se reposait jamais, la semaine dernière dans une correspondance envoyée au gouvernement le 3 mars 2022 il avait fait état de ses inquiétudes sur la construction du mur sur la frontière entre Haïti et la Dominicanie en ces termes:

« j’exprime les légitimes inquiétudes des membres du parti Rassemblement des Démocrates, Nationaux, Progressistes (RDNP) et relaie celles de toute la population haïtienne, fondées sur la réalité des conflits récurrents et séculaires, liés à la question de la tracée ou des bornes frontalières, entre les communautés des deux pays vivant dans cette région. »

« Je vous donne la garantie formelle, au nom du RDNP, de faire large diffusion, des documents que j’aurai reçus, pour combler le déficit d’informations officielles à ce sujet et calmer les appréhensions sur un possible, éventuel élargissement du territoire dominicain par le biais d’une initiative, jugée unilatérale par nombre de compatriotes avisés.

Une façon pour le leader du RDNP Eric Jean-Baptiste de prouver son intérêt pour tous les sujets sensibles et démontrer sa capacité à gérer les dossiers de la république s’il parvenait au Timon des Affaires de l’état.

Mais pour cela il fallait des Élections.

Heureusement pour lui, l’actuel premier ministre Dr Ariel Henry avait en maintes reprises exprimé sa volonté de remettre le pouvoir à un président élu aux Élections et annoncé que les initiatives et consultations allaient bon train en vue de les organiser au cours de cette année 2022.